Dr. Frieda Ekotto has been a Professor of Afroamerican and African Studies and Comparative Literature at the University of Michigan since 1994. She holds a PhD from the University of Minnesota. She is the recipient of numerous grants and awards, including a Ford Foundation seed grant for research and collaborative work with institutions of higher learning in Africa. She is the author of six books and numerous articles in professional journals. She has lectured throughout the United States and in Australia, Algeria, Cameroon, Cuba, Canada, England, France, Ivory Coast, Malaysia, Malta, Nigeria Tunisia South Africa, and Singapore, among other countries.
Dr. Ekotto has developed and taught a wide range of innovative courses on literature and law in France; literature and film in Africa, the Caribbean and Maghreb; postcolonial narratives by Francophone women and minorities; and representations of family and friendship in Francophone film and literature. Her curricular contributions have been critical to the emergence and consolidation of Francophone studies at the University of Michigan and to the teaching of race and ethnicity in the context of French-speaking cultures. Professor Ekotto is highly regarded by students and colleagues who praise her intellectual generosity and her success in motivating students to think critically.
Comme professeure-chercheure, mon travail consiste à théoriser, à concep
tualiser et à élaborer la réflexion sur la manière particulière de comprendre et de vivre la
culture. Le rayonnement des cultures afrodiasporiques (pour ne citer que celles-là) ont de mu
ltiples facettes. D’où ma motivation première : encourager les uns et les autres à examiner ses ramifications.
Dans mon enseignement, j’attire l’attention de mes étudiants sur la nécessité de comprendre que les hommes sont des êtres impulsifs. La cultio, dès lors — dans son acception d’éducation de l’esprit —, a pour finalité de le contenir. Le paradoxe — et cela est analytiquement intéressant — vient du fait que l’effort pour l’acquérir ne rend pas meiller pour autant. On a tous souvenir de certaines élites « cultivées » qui se sont mises au service
des dictatures. Elles ont quelquefois planifié et exécuté des massacres de masses. La culture, qui « n’est pas faite d’un bagage de connaissances, mais d’une certaine manière de penser et d’agir » (dixit L. S. Senghor), doit être d’abord et avant tout « une discipline » personnelle. Elle n’est pas une position (idéelle) et une posture (action) à conquérir, et dont la visée est poétique, au sens de la conservation et de la participation à la création (spéculative ou matérielle). Elle est pour ceux qui sont réellement animés d’humanisme, une ascèse de soi.
Elements of this website are currently under construction. For more information, please contact Nina Jackson Levin at ninalev@umich.edu